« Nous sommes tous ensemble responsables, responsables de nous-mêmes et responsables les uns des autres, c’est cela la grandeur d’être homme »
Abbé Pierre
Depuis plusieurs décennies, nombreux sont les peuples qui ont laissé l’individualisme se répandre et devenir une pratique générale acceptée par la majorité au détriment de la solidarité et de l’entraide. Une société individualiste au sein de laquelle la peur et la défiance envers l’autre prédomine et où la division et la perception de l’autre comme un adversaire plutôt qu’un allié a privé les esprits des richesses et des trésors qui gisent en chaque être humain.
La solidarité moderne a évolué en se matérialisant par des donations financières et du bénévolat d’esprits généreux consacrant leur temps libre à des associations bienfaitrices. Malheureusement, avec une précarité et une pauvreté grandissante, ces associations ne parviennent plus à panser et combler tous les besoins des personnes en situation de précarité et de pauvreté.
C’est ainsi que la Wise Society souhaite renouer avec les fondamentaux de la solidarité et du génie humain. Non pas en colmatant les manques mais en réinvitant chaque esprit qui compose la société à occuper sa part de responsabilité de veiller à ce que les personnes qui l’entoure bénéficient des conditions décentes et fondamentales de vie. Non pas en faisant un don financier impersonnel mais en se réunissant collectivement pour veiller les uns sur les autres. En valorisant une solidarité et une entraide réelle car la véritable solidarité tend à s’assurer que toutes les personnes nous entourent puissent répondre à leurs besoins fondamentaux et primordiaux avec dignité.
La Wise Society invite chaque localité à mettre à disposition un lieu dédié à la solidarité au sein duquel les esprits, toutes générations confondues, pourront se retrouver quotidiennement afin de répondre aux besoins de solidarité de leur localité. De leur permettre également de se rencontrer et se rassembler pour veiller collectivement sur leur localité. De stocker et partager les besoins matériels plutôt que de les jeter. De réapprendre à donner avant de recevoir et de renouer avec le génie humain et pour finir de redonner vie aux échanges réguliers dans la vie de la cité entre les citoyens.